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BlaBlacar finalise le rachat de Ouibus qui devient BlaBlaBus

Par 30 juillet 2019Rebrand

C’est officiel, BlaBlaCar a racheté Ouibus. La marque changera de nom et d’identité en octobre prochain pour adopter BlaBlaBus. On vous voit déjà grimacer : Bus ou car ? Le logo est le même, et finalement c’est une offre assez claire et complète.

À propos de Ouibus / BlaBlaCar /BlaBlaBus

Née en 2012 sous l’appellation iDBUS, Ouibus est une marque commerciale filiale de SNCF. Rebaptisée une première fois en en 2015 suite à la promulgation de la « loi Macron », elle exploite un réseau de lignes de bus longue distance. Concurrente directe des activités ferroviaires de SNCF, elle aura toujours été financée à pertes. Ouibus couvre aujourd’hui 300 destinations dans 10 pays.

BlablaCar est un portail de covoiturage qui met en relation des conducteurs et des passagers souhaitant partager un trajet de voiture. Créé en 2004 sous le nom covoiturage.fr, il est aujourd’hui leader de la mobilité partagée avec 70 millions d’utilisateurs inscrits en 2019.

Le projet

BlaBlacar était entré en négociations exclusives pour le rachat de Ouibus au printemps dernier. C’est aujourd’hui officiel, le rachat est effectif à compter du 1 juillet 2019. Cette opération entraîne un rebrand conséquent, dans le marché très mouvementé des « cars Macron ». Ouibus deviendra BlaBlaBus dès octobre prochain, alors que Flixbus finalise tout juste le rachat d’Eurolines et Isilines. Il ne subsistera donc plus que deux acteurs sur ce créneau en France. Pour mieux se différencier de son concurrent, BlaBlaBus entend affirmer sa position de spécialiste du voyage en jouant la carte de la diversité des trajets.

En 2018, 50 millions de passagers ont voyagé à bord de BlaBlaCar. Offrir des covoiturages et des bus sur une même plateforme rend le service plus attractif car il permettra aux passagers de trouver plus facilement le trajet qui convient à la diversité de leurs besoins, quelle que soit leur destination, en France et en Europe. Les conducteurs qui partagent leurs trajets, et les opérateurs de bus, bénéficieront eux de la hausse du trafic et d’une nouvelle demande générées par cette offre enrichie.

Nicolas Brusson, co-fondateur et CEO de BlaBlaCar.

En effet, là où les lignes de bus sillonnent les axes et destinations les plus fréquentées à des horaires prédéfinis, le co-voiturage permet une plus grande flexibilité. Les deux offres se complètent, et restent à des tarifs abordables. C’est donc une offre plus riche qui attend les utilisateurs de BlaBlaCar/BlaBlaBus.

Question identité visuelle, pas de surprise, elle est tout simplement calquée sur le rebrand assez récent de BlaBlaCar qui illustre le partage d’un trajet au moyen de deux apostrophes. Seule différence, la palette de nuances de BlaBlaBus rougit pour mieux trancher avec le covoiturage qui lui est bleu.

Opinion

C’est un vraie rationalisation qui s’opère dans le secteur. La multiplicité des marques sur le marché converge vers un duopole, sans doute moins intéressant pour les consommateurs. Mais pour le cas de BlaBlaBus, le fait de rattacher la marque à l’activité historique de BlaBlaCar installe une vraie cohérence dans le discours. Les logos se répondent et fonctionnent parfaitement ensemble. Espérons seulement que cela ne leur donne pas l’idée de lancer leur BlaBlaTrotinettes.

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