
Vous avez vu passer de nombreux messages sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ZeroEtiquette ? C’est l’enseigne Jennyfer qui revient en force pour casser les préjugés autour du style, mais aussi son image péjorative.
À propos de Jennyfer
La marque Jennyfer a été créée en 1985. En 2005, face à quelques difficultés, elle est rachetée par Marc et Laurent Grosman, les fondateurs de Célio. En septembre 2018, Sébastien Bismuth devient le nouveau président de la marque après avoir été aux commandes d’Undiz. Aujourd’hui, l’enseigne compte 500 magasins dans le monde, dont 330 en France.
Le projet
Tout a commencé avec le hashtag #ZeroEtiquette qui a littéralement envahi les stories des influenceurs. Parmi eux, Lenasituations, Bilal Hassani et bien d’autres. Tous se mettaient en scène, en écrivant tantôt sur du papier, tantôt sur des miroirs, les qualificatifs désobligeants qui les suivent dans la rue. Aussitôt, un mouvement se met en place et ce sont de nombreux utilisateurs d’Instagram qui s’associent à cette opération, sans savoir qu’il s’agissait d’un vaste teaser.
Deuxième élément qui a mis la puce à l’oreille de certains twittos, le vandalisme de toutes les vitrines de magasins Jennyfer. Les échoppes se sont vues taguées des mots « cagoles, marque de racaille ». Les photos fusent, à nouveau postées par une influenceuse, Lenasituations. Un peu gros pensez-vous ? Pas tant que cela, puisque l’info a été reprise par certains journaux locaux.
Fin du suspense ce jour, puisque la marque décidé de dévoiler toute l’opération sur sa chaîne Youtube. Un spot TV réalisé par Buzzman met en valeur le nouveau positionnement inclusif de la marque. Il est vrai que Jennyfer subit depuis des années les moqueries et pâtit d’une image péjorative. Pour renverser les clichés sur l’enseigne, et les préjugés en général, elle lance une nouvelle promesse et veut devenir une marque pour toutes, grand public, allant au-delà des clichés
La stratégie mise en place est un coup de jeune pour une marque qui a trente huit ans. Première du genre dans le prêt-à-porter, elle est très concurrencée par de nouveaux entrants. Dans l’esprit des jeunes nous n’existions plus ! Nous avions pensé à changer de nom. Mais Jennyfer n’est qu’un prénom. Ce n’est pas ce qui fait la marque. Nous décidons de nous assumer pleinement et de le revendiquer.
Sébastien Bismuth, PDG de Jennyfer, dans les colonnes de CBNEWS.
Communiqué — #DontCallMeJennifer, film réalisé par Leone (production Bollywood), met en scène des portraits de femmes. Elles ne sont pas juste « chelou, gamine ou cagole », elles sont libres. La campagne est déclinée en digital avec un film web, en boutiques et à travers une campagne nationale d’affichage sur 10 000 panneaux JCDecaux pendant une semaine.
Le tout est orchestré par Buzzman.